jeudi 19 août 2010

Un bon repas

L’autre jour, je regardais l’émission du dimanche après-midi, vous savez celle ou un invité se raconte, viens se faire mousser, se faire caresser dans le sens du poil. Vous voyez de quelle émission je veux parler ?
Oui celle là. C’est rigolo, y a que des gens gentils…l’animateur, les invités, tout le monde.
Remarquez, quelle tronche vous feriez, si l’animateur sortait une phrase du style :
-          Vous êtes vraiment mauvais dans le dernier film de Besson, vous aviez bu ou quoi ?
Ou bien :
-     Jean Louis Aubert, quand allez vous chanter enfin juste ?
Bref je regardais cette émission, c’était le soir, et Pierre  Louis Blindé s’était mis dans l’idée de préparer un repas pour moins de 6 €.
On le voit chez son boucher acheter un morceau de viande pas cher.
-          C’est pas parce que c’est pas cher que c’est pas bon lance-t-il péremptoire.
On le voit chez le maraîcher acheter deux tomates, deux courgettes des poires etc…
C’est bien connu, tous les marchands de légumes vendent leur marchandise à la pièce. Il rentre dans sa cuisine et tout fier, nous montre qu’il lui reste encore 30 centimes d’euros…
Ce qui lui fait, si je compte bien 5,70€ le repas.
Ah, oui j’avais oublié de dire que c’était un repas pour quatre.
Et voilà notre homme qui s’active dans sa cuisine et en trois coups de cuiller à pot prépare un mets succulent dont le fumet vient me chatouiller les naseaux jusque sur mon canapé.
Retour en plateau. Voilà, c’est fait, clame fièrement Pierre Louis Blindé, goûtez c’est excellent. Et de voir tous les invités se régaler du bon petit plat.
-          Ah !! c’est divin, c’est exquis, il y avait longtemps que j’avais pas manger d’aussi bonnes tripes lance l’invité, un peu crispé tout de même.
-          - C’est bon, c’est pas cher, c’est diététique, c’est plein de vitamines, il y a des légumes… je vous rappelle que pour notre santé, il faut manger cinq fruits et légumes par jour.
Car c’est bien connu, quand on est pauvre, on mange gras, vite fait, des frites, des hamburgers…
Mais de quoi je me mêle… il croit peut-être que parce qu’on n’est pas riche, on bouffe de la merde !!!
Mais au fait, j’y repense, c’est de l’arnaque son truc :
Çà ne revient pas à 5,70 €. Avec quoi il le cuit son frichti ? Au gaz ou à l’électricité !!!. Je vois mal la pauvresse en plein Paris, aller chercher du bois mort au bois de Boulogne, prendre un verre de lunettes pour allumer son feu !!! Et puis, il met pas de sel, de poivre, de sucre…il lave pas ses légumes et ses fruits…
Grosso-modo, disons… 15 centimes pour le tout. Ce qui fait 5,85 € pour quatre par repas. Comptons 60 repas par mois, çà fait (disons 5.00 € par repas en moyenne, c’est pas fête tous les jours) 60x 5.00 € = 300 € par mois. Et puis il y a le p’tit dej soit : 30x2 € = 60 €.
On arrive vite fait à 360 € rien que pour la bouffe.
De plus, il faut aller acheter les produits, et le Lidl, il n’est pas en centre ville, il est en périphérie, faut la bagnole, ou le bus… ou bien à pieds, mais la ce sont les chaussures qui morflent !!!  Font chier ces pauvres !!!

lundi 9 août 2010

Farniente



Un petit repos bien mérité

samedi 10 octobre 2009

Ostréiculture


Photo prise fin septembre à Bourcefranc. Nuages menaçants, mais peu importe le temps, les huîtres n'attendent pas. Pénible le métier d'ostréicole ! !

vendredi 9 octobre 2009

Ma déclaration

J’ai fais le ménage dans le studio
J’ai préparé la stéréo.
Pour commencer de bons vieux slows
Quelques chansons d’Adamo.
J’ai mis les p’tits plats dans les grands
Un pantalon noir, un tee shirt blanc.
J’ai mitonné un repas, sympa
Un bon foie gras et des accras.
J’ai mis la table sur la terrasse
Dans son verre du jus d’ananas.
Enfin je crois que tout est prêt
Ha non un peu plus, j’oubliais
Le bouquet de fleurs que j’ai acheté
J’suis sûr, que ç’à va l’épater.
Faut que j’fasse ma déclaration
Dés le début de la conversation.
J’entends ses pas dans l’escalier
J’espère qu’cette fois çà va marcher.
Sur son visage, de l’étonnement,
Sur ses lèvres un sourire charmant.
Je crois que c’est le bon moment,
Elle me regarde amoureusement.
Je ferme les yeux, et puis j’inspire
Elle ne doit pas s’attendre au pire
J’lui dis d’un air embarrassé
Que mon patron m’a viré